Dès l’instant où je suis entrée dans le voilier, j’ai eu une envie irrésistible de le débarbouiller. Il est pas si brûlé que ça au fond, mais il y a de la suie partout, absolument partout. Pour vous expliquer l’histoire, le feu a pris spontanément à partir d’un torchon imbibé de gaz laissé à bord par un mécanicien négligent. Il n’y a pas eu un gros brasier, mais le feu a l’air d’avoir couvé longtemps : il a fait chaud là-dedans, comme en témoignent les items en plastiques fondus et les vitres éclatées, pour ne pas reparler de la suie omniprésente.
C’était tellement noir que Lauraine nous raconte, elle qui s’est courageusement lancé la première, qu’elle ne savait plus par où commencer, qu’elle en passait la moppe sur les murs ! Mais, déjà, le nettoyage avance bien. Nous n’avons plus l’impression de devoir entrer sur la pointe des pieds et d’éviter soigneusement de toucher quoi que ce soit pour ne pas se salir. Mais il y a plusieurs heures de frottage derrière ce résultat. Et j’ai l’impression que ça ne fait que commencer…
Marie
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