En effet, pour voir la coque du bateau et constater l'ampleur des réparations à y faire, nous avons dû sabler la peinture antisalissure. C'est une peinture qui contient des composé organostanniques. Appliquée sous la ligne de flottaison, elle empêche les petites bebittes de se coller sur la coque du bateau, de le ralentir et empêcher la dissémination de ces même petites bebittes envahissantes. Sabler la peinture antisallissure, c'est pas compliqué, mais c'est très très dur. Par ''très très dur'' je veux dire vraiment très très dur, même, plusse dur que ça. Mario et Lauraine nous avaient prévenus, eux qui en ont déjà sablé deux, mais moi, j'avais pas compris! Une chance que des courageux sont venu nous aider pour cette corvée. La journée du samedi a été la plus intense, nous avons sablé, Ludovic, Ariane et moi, près du ¾ du bateau. Après les deux premières minutes de sablage, nous étions bleus de la tête jusque dans le fond de nos poches. Le reste de la journée, la poussière de peinture bleue s'est empilée sur nos fronts comme sur les frises de toit fraîches peintes de Lauraine 200 mètres plus loin. Le dimanche, c'était plus facile. Guylaine, Marie et moi, nous avons fignolé le travail sous la pluie. Enfin, en deux jours, nous avons réussi à faire le tour du bateau et enlever presque toute la peinture antisalissure.
Franchement, merci à tous ceux qui ont aidé.
Alexis